Petit être en expansion, à la bedaine paisible.
Rusé, c’est en se faisant passer pour le comble de la fragilité qu’il se nourrit sans vergogne de l’énergie des ses parents.
Les bébés ont cela aussi d’étonnant qu’à peine sont-ils nés, nous ne pouvons plus nous concevoir sans eux.
Certes nous gardons la mémoire d’un temps où ils n’existaient pas, mais leur soudaine présence plonge en nous de si profondes racines qu’ils semblent exister depuis toujours.
À un an, du haut de son éternité, mon fils m’est un objet de stupeur familière.
Sources : Journal d’un corps / Daniel Pennac (1) / (2) / (3)
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