Raymond était un écrivain, dramaturge et poète, à cheval sur les 19 et 20ème siècles.
C’était aussi un original et expérimentateur, l’ancêtre en quelque sorte de l’Oulipo, cette bande d’écrivains s’inventant mille contraintes d’écriture et créée par un autre Raymond, celui-là Queneau, né les deux pieds dans le 20ème.
Les œuvre de Raymond ne connurent jamais vraiment le succès, sauf auprès d’autres originaux (les surréalistes) et d’un certain Edmond.
Son livre le plus connu aujourd’hui ressemble davantage à une confession, éditée à titre posthume. Il y raconte ses frustrations face à l’éternel insuccès de ses œuvres, en même temps qu’il explique comment il s’y est pris pour les produire.
Partager les méthodes d’une écriture qui se lisait peu…
Cela pourrait relever de l’humour noire ou de l’absurde, mais c’est simplement Raymond qui dévoile ses états d’âme et secrets de fabrication tels qu’ils sont.
Et je me réjouis de lui donner, au hasard de cette lecture, un peu d’épanouissement posthume.
« Je me réfugie, faute de mieux, dans l’espoir que j’aurai peut-être un peu d’épanouissement posthume à l’endroit de mes livres.«