Jusqu’à une date toute récente, le mot « pollution » désignait soit la profanation d’un lieu sacré soit – et surtout – l’éjaculation nocturne involontaire, autrement dénommée spermatorrhée. Le choix de ce mot, de ce mot-là, précisément, du mot ‘pollution’ pour désigner la dégradation du milieu naturel par la contamination des produits toxiques date des années 1960, apogée de la grande branloire industrielle.
Journal d’un corps / Daniel Pennac
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