Avant votre naissance, maman respirait pour vous. Mais, dès votre venue au monde, lorsque la teneur en CO2 de votre sang augmenta, le centre respiratoire déclencha votre première et profonde inspiration. Dans la cage thoracique, les poumons se déplissèrent : vous veniez de poser votre premier acte autonome. Depuis lors, flux et reflux du souffle rythment votre vie jusqu’au dernier soupir. Pour reprendre l’expression de C.L. Schleich, les poumons deviennent le placenta qui relie l’homme à la mère cosmique.
Vivre, c’est respirer – respirer, c’est vivre et les yogis mesurent la durée de la vie humaine en nombre de respirations.
J’apprends le yoga / André Van Lysebeth
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