« En Afrique, il existe une espèce d’acacias qui, lorsqu’ils sont broutés par des girafes, réagissent en augmentant la toxicité de leurs feuilles. Dans le même temps, ils émettent du gaz éthylène, lequel informe les arbres voisins de la menace, et leurs congénères réagissent à leur tour en empoisonnant leurs feuilles. […]
Dans les forêts tempérées, P. Wohlleben décrit des cas étonnants de solidarité intraspécifique : lorsque, dans un bouquet de hêtres, l’un d’entre eux, malade ou placé sur un sol pauvre, montre des singes de faiblesse, ses proches congénères lui viennent en aide en lui transférant des glucides via leurs racines entremêlées. Ce qui signifie que les hêtres coordonnent leurs croissances. […]
Faudra-t-il bientôt admettre que, comme bon nombre d’animaux, les végétaux sont capables d’exprimer ?
La nature pense-t-elle ? / Nicolas Journet / Sciences Humaines, n° 293, juin 2017
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