De « à » et du latin brutus, lourd, pesant, qui n’a pas la raison, comme un animal. Certes, on peut être abruti de fatigue, mais là, une bonne nuit de sommeil, et il n’y paraîtra plus. En revanche, constater que quelqu’un est « un abruti » ou, pour montrer l’étendu de la variété, « une espèce d’abruti », signale que l’humanité compte une unité de moins et le monde animal une unité de plus.
Cette désignation marque l’exaspération ou le découragement devant une personne et la situation qu’elle a provoquée et qui visiblement ne s’en rend pas compte : « t’es vraiment un abruti ! ».
Ne pas confondre […] avec un « abrouti », qui caractérise un arbre dont les pousses ont été broutées par le bétail.
Le petit livre des gros mots / Gilles Guilleron
Jubilatoire 🙂
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