Si vous pouviez porter vos regards sur l’être le plus endurci, le plus cruel, le plus impitoyable pendant son sommeil et au moment où il s’éveille, vous verriez en lui, durant quelques instants, l’innocence même de l’enfance. Dans notre sommeil, nous revenons à l’état de douceur pure. Nous sommes refaits à neuf, reconstitués, dans la fraîcheur de l’innocence.
Femmes qui courent avec les loups / Clarissa Pinkola Estés
Papa, vous ne trouvez pas que maman ne se ressemble pas quand elle dort ?
Vipère au poing / Hervé Bazin
L’innocence se régénère dans notre sommeil. Malheureusement, la plupart des gens la rejettent en se levant le matin, en même temps que la couverture.
Femmes qui courent avec les loups / Clarissa Pinkola Estés
© Sleeping Woman / 1913 / Kuzma Petrov-Vodkin
Bon jour,
L’humain porte en lui sa carapace de jour. S’il n’en était pas ainsi, il serait « dévoré » par ses congénères.
Max-Louis
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et pour faire suite :
Ainsi les nuits sont si fragiles, visage à découvert.:)
Max-Louis
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Aah, les regards croisés. Passionnant exercice, qui éclaire la réalité avec une finesse inégalée 🙂
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😀 oui c’est vrai ! J’étais contente que cette question de (?) à son père (je ne me souviens plus du nom du narrateur) me revienne comme ça d’un seul coup… Ça fait l’effet d’une pièce de puzzle retrouvée alors qu’on ne savait pas qu’elle existait 😋
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