Il n’y a jamais de poisson aux repas, disent les noyés qui, toujours aussi optimistes, s’occupent en regardant la quille des bateaux, s’étonnent du nouveau matériel de pêche, maudissent les saloperies que l’homme laisse dans son sillage, mais parfois aussi, pleurent à cause de la vie qui leur manque, pleurent comme pleurent les noyés et voilà pourquoi la mer est salée.
Entre ciel et terre / Jón Kalman Stefánson
Bon jour,
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Max-Louis
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