Les gens pensent que je veux tout contrôler. Contrôler la lumière, la hauteur des tableaux, la disposition de la galerie… Je ne contrôle pas, je protège. Un tableau vit d’amitié. Sans affection, il meurt. C’est toujours très risqué de le laisser partir seule dans le vaste monde. […]
C’est vrai que ça me déprime quand je pense à comment les gens vont regarder mes tableaux. S’ils vont les regarder sans bonté. Vendre un tableau, c’est comme d’envoyer un enfant aveugle dans une pièce plein de lames de rasoir.
Rouge / John Logan
Version française de Jean-Marie Besset
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